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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 18:44

 

Une prise en compte des attentes du Sud !

Professeur Khalifa Chater

 

«Par la position centrale qu'elle occupe en Méditerranée, à la jonction des deux bassins de notre mer commune, mais aussi parce qu'elle s'est toujours impliquée avec beaucoup de dynamisme dans les instances méditerranéennes, la Tunisie a un rôle déterminant à jouer dans la construction de cette Union. Et je ne doute pas qu'elle le fera. L'objectif de cette Union, c'est de faire de la Méditerranée un espace de coopération et de solidarité. La France et la Tunisie partagent cette même ambition, d'une Méditerranée qui unisse au lieu de diviser et qui favorise le partage plutôt que de creuser le fossé entre pauvres et riches» (Interview du Président Sarkozy, à l’occasion de sa viste en Tunisie, La Presse 10 juillet 2007).

L’interview du Président français Nicolas Sarkozy,  à l’occasion de sa viste en Tunisie (10 et 11 juillet 2007) fait valoir «le rôle déterminant que la Tunisie est appelée à jouer dans la construction de l’Union Méditerranéenne». Il met en valeur l’intérêt qu’elle a toujours porté au développement des relations méditerranéennes, confortée par sa «position centrale …, à la jonction des deux bassins de notre mer commune». Fait d’évidence, la Tunisie est concernée par le projet de l’Unité Méditerranéenne. En tant que partenaire du projet de la future union, elle est appelée à le discuter, l’enrichir et le finaliser pour y inclure ses attentes légitimes. Une fois les objectifs communs définis, elle participera à la construction de l’édifice. A ce titre, le projet d’Union Méditerranéenne doit susciter une mûre réflexion et être l’objet d’un large débat[1]. La prise de la décision de sa définition et de sa mise sur pied, par un Sommet des partenaires, vraisemblablement en juillet 2008, inscrit sa dimension multilatérale, comme un postulat appréciable.  En tant que « rêve » communautaire partagé, il doit prendre en compte les attentes de tous les acteurs de l’aire. Autrement, il serait condamné, à l’instar de multiples assises internationales et régionales, à n’être qu’un forum de discussion de vœux pieux.

La Genèse du projet : Lors de son discours d'investiture de Nicolas Sarkozy, 16 mai 2007, a annoncé son engagement de créer une union Méditerrannéenne, confirmant la proposition qu’il a formulée, pendant sa campagne électorale. «Je me battrai, dit-il, pour l'union de la Méditerranée. En tournant le dos à la Méditerranée, la France a cru tourner le dos à son passé, en fait elle a tourné le dos à son avenir[2]… ». Cette initiative  s’inscrit, dans un retour aux normes de la France, ou plutôt dans une prise en compte des données de la géographie et de l’histoire, sinon une réhabilitation de la politique arabe de la Fance. Sarkozy présente son projet comme une volonté de re-équilibrage géopolitique, dicté par la prise en compte du passé commun. Son discours à Toulon, le 7 février 2007, au cours de sa campagne électorale est révélateur :

«Dans Toulon, vieille ville provençale tournée vers la mer, je suis venu dire aux Français que leur avenir se joue ici, en Méditerranée.

Ici où tout a commencé, au bord de cette mer qui ne mène pas à des terres inconnues mais aux rivages familiers vers lesquels depuis des millénaires nous tournons nos regards et nos pensées à chaque fois que nous rêvons d’une certaine idée de l’homme et de la civilisation.

… Quand je pense à la Méditerranée, je pense à l’homme européen qu’elle a fait naître. Je pense à cette part de moi-même, à cette part de chaque Français, de chaque Européen, qui donne le sentiment, face à la Méditerranée, d’un retour à la source, à l’origine de sa propre pensée, de sa propre identité. Je pense aussi à cette part de moi-même qui me fait me sentir chez moi quel que soit le pays, quel que soit le rivage qu’elle baigne.

Nous sommes aussi les enfants de Cordoue et de Grenade, les enfants des savants arabes qui nous ont transmis l’héritage des anciens Grecs et qui l’ont enrichi. Nous tous, Juifs, chrétiens, musulmans, non croyants, nous sommes les héritiers d’un même patrimoine de valeurs spirituelles qui donne à nos dieux et à nos civilisations tant de ressemblances[3]».

 L’élargissement de l’Europe a suscité son recentrage vers l’Est, occultant sa dimension méditerranéenne et redimensionnant le projet communautaire de Barcelone (1995). Et d’ailleurs, «la politique de voisinage», qui a pris, de fait, le relai du partenariat euro-méditerranéen a remis à l’ordre du jour, l’unilatéralisme européen, comme mécanisme de prise de décision, puisque les pays invités du Sud et de l’Est, au processus de voisinage, discutent  à titres individuels. Résultat d’un diagnostic courageux, faisant valoir les déboirs du « pacte » de Barcelone, le projet français tente de corriger le tir, de mettre fin à la dérive favorisée par l’élargissement et les décentrages géographiques vers l’Est et géopolitiques vers l’Atlantisme de l’Union Européenne, qui s’en suivirent. Il propose de redynamiser les ambitions des partenaires d’un espace partagé, fondé sur la solidarité, le co-développement et le dialogue. Comment ne pas saluer une initiative qui met à l’ordre du jour l’écoute des attentes du Sud :

«J'ai toujours pensé qu'il fallait faire de la Méditerranée un espace de coopération. J'ai plusieurs fois eu l'occasion de le dire : en tournant le dos la Méditerranée, l'Europe a cru tourner le dos à son passé ; elle a en fait tourné le dos à son avenir. L'avenir de l'Europe et de la France, j'en suis convaincu, se joue aussi, et peut-être d'abord, en Méditerranée…

… Nous constatons tous que les institutions actuelles n'ont pas été à la hauteur de cette ambition, même si elles ont permis un certain nombre de progrès. Ces progrès doivent être conservés. Mais l'Union Méditerranéenne doit nous permettre d'aller au-delà. Sur la méthode, je suis convaincu que cette Union doit se construire, comme l'Europe en son temps, sur des solidarités concrètes. Nous devons développer des projets concrets dans des domaines où un accord est possible rapidement : le développement durable ou l'intégration énergétique par exemple. Sur ces grands enjeux collectifs, nous pouvons obtenir très vite des progrès visibles [4]».

Ainsi définissait le Président français son approche, lors de ses entretiens de Tunis (10-11 juillet 2007). Ce diagnostic lucide s’inscrit, de fait, dans un souci de redynamiser les relations euro-méditerranéennes, de les inscrire comme priorités. Il prend en compte le fait que «la construction d’une frontière méditerranéenne de l’Europe malmène le tissu extrêmement dense des liens qui unissent entre elles les sociétés du nord et du sud de la Méditerranée occidentale[5]». Peut-on parler d’une « coquille vide[6]». Il  serait plus juste de dire que le projet « Union méditerranéenne » reste ouvert. Ses enjeux collectifs doivent, en effet, être mis au point, lors de la concertation générale des partenaires.

Un accueil mitigé : Ainsi défini, le projet Sarkozy suscitait, par sa volonté d’ouvrir l’horizon   de l’Europe vers le Sud, un intérêt certain  au Maghreb et dans une certaine mesure, dans les pays méditerranéens du Nord. Mais ne risquerait-il pas de provoquer l’opposition des autres pays européens, non impliqués de fait, du fait de la donnée géographique, dans le nouvel édifice. Les pays arabes appelés à rejoindre l’Union Méditerranéenne ne tardèrent pas à manifester leur adhésion au projet. L’approche nouvelle était séduisante. Elle permettrait de réhabiliter leurs demandes, formulées lors de la construction du partenariat euro-méditerranéen (Barcelone 1995) et occultées depuis lors. De fait, l’Union Européenne a fait valoir, dans les instances du partenariat, de la politique de voisinage et des accords d’association, ses intérêts en matière de sécurité et d’émigration et de la surveillance des frontières qu’elle implique. Sa revendication de libre circulation concerne et les produits industriels, les communications mais exclut les hommes et les produits agricoles, objets d’un contingentement restrictif. Outre le mur qu’elle dresse face au sud - un déplacement du mur de Berlin - elle maintient les rapports d’asymétrie et d’hégémonie, mettant aux oubliettes les stratégies solidaires de co-développement et de prospérité partagée. Bien entendu, le projet d’Union Méditerranéenne bénéficie, auprès des pays du Sud et en particulier des Maghrébins et Egyptiens, dans la mesure où il prend en compte leurs attentes.

Les pays nord-méditerrannéens manifestèrent un soutien prudent, sinon diplomatique. Le président du conseil italien Romano Prodi, favorable au projet, proposa d’associer l’Italie à la France, pour proposer une réunion aux sept pays dits "euro-méditerranéens" pour «donner vraiment une signification au niveau opérationnel à la politique de la Méditerranée, qui est prioritaire dans leur action commune [7]». Les sept pays en question sont, outre la France et l'Italie, l'Espagne, la Grèce, Chypre, Malte et le Portugal. « Nous sommes prêts à travailler pour donner une nouvelle impulsion (aux relations entre l'Europe et les pays du sud de la méditerranée), à travers l'initiative de l'Union méditerranéenne du président français » Nicolas Sarkozy, a déclaré le ministre des affaires étrangères espagnol Miguel Moratinos[8]. «Le pourtour méditerranéen doit avoir une priorité dans la stratégie de l'Espagne et de l'Union européenne. Ce qui manque depuis de longues années, c'est un engagement stratégique de l'UE vis-à-vis de sa frontière sud … Il faut un espace régional plus méditerranéen. Nous saluons la proposition française », a poursuivi Miguel Angel Moratinos dans un entretien au Quotidien d'Oran (Algérie). De fait, le soutien des pays nord-méditerranéens relève de l’attente plutôt que dans l’engagement. Peur d’une concurrence dans le domaine agricole, recherche d’une plus grande complémentarité avec l’Europe de l’Est, volonté de sauvegarder la citadelle protectrice, ou tout simplement souci de ménager des secteurs d’une opinion publique mobilisée contre l’aire arabe, comment expliquer ce manque d’enthousiasme. Est-ce que la fidélité à Barcelone, justifierait la réserve de l’Espagne ? Comment expliquer ce non-dit ?

L’opposition des pays non impliqués dans ce partenariat fut plus explicite. Lors de sa rencontre avec le Président français, à Paris, le 6 décembre 2007, la chancelière allemande a annoncé son veto catégorique : « Si à côté de l’Union européenne, les Etats riverains de la Méditerranée devaient constituer une deuxième union totalement différente, j’ai dit que cela risquait de constituer une épreuve difficile pour l’Europe », a déclaré Angela Merkel à l’issue dudit sommet. Plus explicite, son porte-parole affirmait autoritairement :

« Il n’y aura pas une "union de la Méditerranée" comme le proposait le président français mais un développement des consultations entre l’Union européenne et la région… Une union à l’intérieur de l’Union aurait pu avoir un effet explosif incroyable, libérer des différences régionales et entraîner, en réaction, une union de la mer Baltique…  Il n’y aura pas une telle union de la Méditerranée mais, en revanche, le Processus de Barcelone sera amélioré[9]».

Recherche d’un compromis, le Président français affirma, à l’issue de ce 32e sommet informel franco-allemand que la France et l’Allemagne allaient « travailler pour une proposition commune visant à associer tous les Européens qui le voudraient au projet d’union de la Méditerranée ». Est-ce à dire que le veto allemand sonne le glas de l’Union[10] ? Nous ne le pensons pas.

Fait significatif, le projet mis en échec par la chancelière allemande, le 6 décembre 2007, devait être défendue, collégialement par le Président français Nicolas Sarkozy et les chefs de gouvernement italien Romano Prodi et espagnol José Luis Zapatero,  qui ont lancé ensemble, le 20 décembre 2007, un «Appel de Rome pour l'Union de la Méditerranée », qu'ils entendent concrétiser lors d'une conférence à Paris, le 13 juillet prochain[11]. «Convaincus du fait que la Méditerranée, creuset de culture et de civilisation, doit reprendre son rôle de zone de paix, de prospérité, de tolérance », MM. Sarkozy, Prodi et Zapatero indiquent s'être réunis à Rome « pour réfléchir ensemble aux lignes directrices du projet d'Union pour la Méditerranée ». L'union « aura pour vocation de réunir Europe et Afrique autour des pays riverains de la Méditerranée et d'instituer un partenariat sur un pied d'égalité entre les pays du pourtour méditerranéen ». Elle sera « le coeur et le moteur de la coopération en Méditerranée et pour la Méditerranée » et visera à « rendre plus claires et visibles les actions que les différentes institutions développent en faveur de la Méditerranée », précise l'Appel. Les trois dirigeants indiquent s'être mis d'accord pour « inviter les chefs d'État et de Gouvernement des pays riverains de la Méditerranée à se réunir avec les pays de l'UE le 14 juillet à Paris pour définir leur vision commune » et que « ce sommet sera précédé d'une réunion des pays riverains le 13 juillet ». Des travaux préparatoires seront entamés au cours des prochains mois par la France, l'Espagne et l'Italie, en étroite consultation avec les pays appelés à participer, à l'Union. Cette nouvelle Union n'a pas vocation à se substituer aux procédures de coopération et de dialogue qui existent déjà en Méditerranée, mais « à les compléter, leur donner une impulsion supplémentaire[12]… » Retour du pendule, la réaction de l’Italie et de l’Espagne, grands acteurs de l’Europe méditerranéenne légitime le projet, crée des commissions préparatoires et invite les partenaires à assister aux sommets fondateurs du 13 et 14 juillet.  Ce revirement s’expliquerait, vraisemblablement par l’accord sur un compromis.

L’Union Méditerranéenne à l’épreuve de la pesanteur  du contexte : Pesanteur de l’édifice communautaire, l’Union Méditerranéenne doit impérativement bénéficier d’une situation de compatibilité avec la structure communautaire européenne, qui limite les prérogatives de ses membres. Détenant désormais d’une souveraineté limitée dans de nombreux domaines (relations commerciales, accueil des étrangers, surveillance des frontières etc.), les pays nord-méditerrannéens  peuvent agir dans les marges, engager des relations périphériques, peu susceptibles de satisfaire leurs partenaires du sud, soucieux de réaliser un re-équilibrage des relations asymétriques, induites par l’Union Européenne. Michael Emerson et Nathalie Tocci, chercheurs au Centre for European Policy Studies (CEPS) ont remarqué, à juste titre, que  «les principaux instruments commerciaux, d'aide, de gestion des frontières, d'immigration et visas, de gestion des crises, figurent déjà parmi les compétences de l'UE[13]».  Elle ne pourrait, à moins, d’obtenir un changement des règles de jeux de l’Union Européenne,  n’être qu’une extension du « dialogue 5 + 5 ».

Ce qui explique, dans la formulation des objectifs de départ, une certaine préférence «des projets concrets dans des domaines où un accord est possible rapidement : le développement durable ou l'intégration énergétique par exemple, (l’Union méditerranéenne)  se construisant, comme l'Europe en son temps, sur des solidarités concrètes[14]».  Pour répondre aux grands enjeux collectifs, les acteurs font valoir la méthode progressive. Chargé du projet, l’ambassadeur Alain Leroy proposa, au cours de sa tournée préparatoire auprès des partenaires, en novembre 2007, les projets relatifs à l’environnement, le développement, l’agence méditerranéenne de l’eau, l’interconnexion gazière, l’anfrastructure tels que les chemins de fer  etc[15]. L’accord entre la France, l’Italie et l’Espagne du 20 décembre a vraisemblablement redimensionné le projet de départ, par l’association organique qu’il a envisagé entre les Unions Européenne et Méditerranéenne. Les pays du Sud sont appelés à accepter cette limitation des ambitions du projet, qui risque de conforter le statu quo, en introduisant des interventions mineures.

D’autre part, les nouvelles assises doivent s’accommoder de la volonté européenne d’écarter du champ de concertation, les problèmes essentielles de l’aire, tels les questions de Palestine, d’Irak ou d’Iran. La prospérité partagée, implique nécessairement l’établissement de la paix[16]. Le développement des relations suppose, Sine Qua None,  la réalisation des conditions de normalisation.  Ignorer ces questions importantes, opter pour l’indulgence vis-à-vis de la colonisation, en Palestine ou en Irak, adopter une politique de deux poids, deux mesures, sur le nucléaire au Moyen-Orient, constituent en réalité des choix, des prises de positions, qui ne sont pas de nature à satisfaire les partenaires arabes. Ne perdons pas de vue que «la zone méditerranéenne constitue pour l’Europe un véritable de test de crédibilité pour sa Politique Etrangère[17]», auprès de ses populations et surtout auprès de ses partenaires.

Conclusion : Sans remettre en cause les équilibres fondateurs de l’Union Européenne ou même les effets du processus d’élargissement, le projet de l’Union Méditerranéenne a suscité une re-évaluation de l’édifice communautaire, fondée sur l’état de ses relations avec l’aire méditerranéenne et a mis à l’ordre de jour  un débat salutaire susceptible de renverser les tendances et d’inscrire de nouvelles priorités. De ce point de vue, le projet de l’Union Méditerranéenne a eu le mérite de re-actualiser le discours fondateur du partenariat euro-méditerranéen, d’identifier ses insuffisances et de dénoncer  dérives. La création de l’Union Méditerranéenne s’inscrirait alors comme une conséquence logique de cette évaluation, une re-actualisation dynamisante des relations historiques. Bien entendu, ce nouvel édifice sert les intérêts de ses partenaires européens.  Qu’il nous suffise de rappeler l’analyse de Pierre Beckouche [18]qui montre que « l’intégration régionale Nord-Sud est la condition pour que l’Europe réduise son retard de dynamisme vis -à- vis de l’Amérique du Nord et de l’Asie». L’intégration des pays du Sud, permettrait «la création d’un système productif transméditerranéen[19]». L’approche concernait, certes, l’intégration de l’ensemble des pays de l’Union Européenne à l’aire méditerranéenne. Mais la nouvelle Union se dégagerait de l’option unilatérale et européocentriste, en vigueur dans l’U. E. et mettrait en valeur la nécessité d’une prise en compte de tous les partenaires.

Réhabilitation des partenaires du Sud, écoute de leurs attentes, satisfaction de leurs demandes, dans le cadre du respect d’un idealtype de dialogue, de solidarité, de paix et de prospérité, conjuguant les efforts de tous, c’est à ce prix que l’Union Méditerranéenne acquiert de la crédibilité. Autrement la désillusion nourrirait les ressentiments de ceux qui rêvent d’une destruction prochaine du mur de la Méditerranée.

Khalifa chater

Siteweb : http://chaterkhalifa.info

Couriel : chaterkhalifa@topnet.tn

chaterki@laposte.tn


 

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[1] - De nombreuses études ont tenté d’appréhender le projet. Citons, parmi les références que nous avons pu consulter  :

- Collectif (Jean-François Daguzan, Pierre Beckouche, Grigori Lazarev, Jean-Louis Guigou Juan Prat y Coll, Jean Dufourcq), Géoéconomie, n°42, été 2007, Choiseul, Paris.

- Emmanuel DUPUY, « L’Union de la Méditerranée : union de projets ou projet 
d’Union ? ». Sous presse,
la Revue Politique et parlementaire, premier trimestre 2008.
Etude communiqué par l’auteur
.

- Michael Emerson et Nathalie Tocci, « A little clarification, please, on the Union of the Mediterranean », CEPS, 8 juin 2007.

- Jean-Robert HENRY, « Union méditerranéenne et Union euro-méditerranéenne » in www.fundaciocampalans.com/

[2] - Discours d'investiture de Nicolas Sarkozy, 16 mai 2007.

[3] -  Toulon , 7 février 2007.

[4] - Interview du Président Sarkozy, à l’occasion de sa viste en Tunisie, La Presse 10 juillet 2007.

[5] - Jean-Robert HENRY, « Union méditerranéenne et Union euro-méditerranéenne » in www.fundaciocampalans.com/

[6] - Hichem Yaiche, «Union méditerranéenne, une coquille vide ? », in Le Quotidien d’Oran, 30 août 2007.

[7] - Déclaration du dirigeant italien lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat français. Voir http://www.avmaroc.com/ Dépèche du 28 mai 2007.

[8] - Déclaration du dirigeant espagnol, 4 novembre 2007, entretien au Quotidien d’Oran, paru le 5 novembre 2007.

[9] - Déclaration à l’AFP de Thomas Steg, le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel.

[10] - Voir el-Watan, 9 décembre 2007.

[11] - Voir le site de l’hebdomadaire l’Express,  http://www.lexpress.fr/

[12] - Appel de Rome, 20 décembre 2007. Ibid.

[13] - Michael Emerson et Nathalie Tocci, « A little clarification, please, on the Union of the Mediterranean », CEPS, 8 juin 2007.

[14] - Interview du Président Sarkozy, à l’occasion de sa viste en Tunisie, La Presse 10 juillet 2007.

[15] - Visites effectuées en novembre 2007. J’évoque ses entretiens, au cours d’une séance de présentation du projet. Tunis 10 novembre 2007.

[16] - Jean-François Daguzan évoque les blocages à surmonter. Voir son étude « vers l’Union Méditerranéenne », in Géoéconomie, n°42, été 2007, Choiseul, Paris.

[17] - Emmanuel DUPUY et Karim SADER : « La Politique Européenne en Méditerranée : « Plus que le libre-échange et moins que l’adhésion - Qu’en est  il aujourd’hui ?, Un rappel des enjeux et des limites de la coopération » in www.iris-france.org/docs

[18] - Pierre Beckouche, «comparer EuroMed aux autres régions Nord-Sud », in Géoéconomie, n°42, été 2007, Choiseul, Paris, pp. 15 – 35.

[19] - Ibid., p. 23.

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